Région du Grand Montréal – Définitions des données

Permis de construire

Définition : Les permis de construire sont présentés sous forme de nombre total de permis déposés par année en proportion de la taille de la région (km2). Les villes diffèrent quant aux travaux nécessitant un permis de construire, ce qui entraîne des différences dans les dénombrements entre les municipalités. Les travaux nécessitant un permis peuvent ou non comprendre de nouvelles constructions, des démolitions, des ajouts, des rénovations ou des réparations. Pour obtenir de plus amples renseignements sur les exigences en matière de permis de construire, consultez le site web de la démarche d’utilisation de Montréal et le site web permis et certificats d’autorisation de Laval 

Années comprises: 2006-2022

Données connexes : Permis de construire de la Ville de Montréal, Permis de construire de la Ville de Laval 

Propriétaire des données : Ville de Montréal, Ville de Laval

Année de publication : 2023

Besoins impérieux en matière de logement 

Définition : Selon Statistique Canada, un ménage éprouve des besoins impérieux en matière de logement s’il vit dans un logement qui ne rencontre pas le seuil d’au moins un des indicateurs de qualité, d’abordabilité ou de taille et s’il doit consacrer 30 % ou plus de son revenu total avant impôt pour payer le loyer médian d’un autre logement acceptable dans sa collectivité (c’est-à-dire atteignant les trois seuils des indicateurs de logement).

Ce ne sont pas tous les ménages qui font l’objet d’une évaluation pour déterminer s’ils éprouvent des besoins impérieux en matière de logement. Les critères d’exclusion sont précisés dans la définition détaillée des besoins impérieux en matière de logement de Statistique Canada.

Années couvertes : 2006, 2011, 2016, 2021

Données connexes : Profil du recensement de Statistique Canada

Propriétaire des données : Statistique Canada

Années de publication : 2006, 2011, 2016, 2021

Estimation du pourcentage de logements locatifs abordables dans le marché privé

Définition : Le « pourcentage estimé de logements locatifs abordables dans le marché privé » fait référence à la proportion de logements dont le loyer au cours des cinq dernières années était égal ou inférieur au seuil de l’abordabilité locative que nous avons défini pour le présent projet.  

Nous avons formulé notre propre définition de l’abordabilité locative, parce qu’il n’en existe pas de mesure standardisée au Canada et que les propositions de mesures qui sont faites sont le plus souvent liées aux tendances du marché immobilier (par exemple, au pourcentage du loyer moyen du marché) plutôt qu’aux tendances des revenus.  

Notre définition de l’abordabilité locative prend en compte les logements qui sont financièrement accessibles aux locataires par taille de familles économique en fonction de leur revenu. Nous avons également choisi de nous concentrer sur les familles économiques plutôt que sur les ménages. Statistique Canada définit une famille économique comme un groupe de personnes habitant dans le même logement et apparentées par le sang, le mariage, l’union libre, l’adoption ou une relation de famille d’accueil. Si de nombreux ménages sont constitués de familles économiques, ils peuvent également inclure des colocataires qui ne vivent ensemble que pour des raisons financières et qui, autrement, ne sont pas susceptibles de rester ensemble en tant qu’unité.  

Il est communément admis qu’un logement est considéré comme abordable s’il coûte moins de 30 % du revenu mensuel brut. Nous avons appliqué 30 % au revenu médian avant impôt des familles économiques locataires et avons exclu les familles économiques qui ne payaient pas de loyer ou qui recevaient des subventions gouvernementales. Le revenu médian a été calculé pour chaque région indépendamment afin de tenir compte des variations géographiques des revenus. Ainsi, notre définition de l’abordabilité locative permet d’obtenir un coût maximal du logement abordable différent pour une famille de deux personnes à Toronto et pour une famille de deux personnes à Halifax.  

Étant donné que le revenu des ménages d’une personne diffère nettement de celui des familles de deux personnes et que les familles de taille différente occupent des logements de taille différente, notre définition de l’abordabilité du logement locatif se traduit par un coût maximal du logement abordable propre à chaque taille de famille. En d’autres termes, notre définition du caractère abordable du logement cherche à déterminer, par exemple, le coût maximum correspondant à un logement abordable pour un ménage d’une personne et la taille des logements qui lui conviennent. Nous répétons cet exercice pour chaque taille de famille. Cette façon de procéder contraste avec d’autres mesures de l’abordabilité qui fixent un seuil unique pour les dépenses de logement quelle que soit la taille de la famille.   

Nous avons retenu le revenu médian sur la base d’une analyse historique du pouvoir d’achat des familles économiques locataires. Le revenu médian a traditionnellement marqué un tournant en ce que les familles économiques locataires n’ont plus un accès disproportionné au marché locatif par rapport à leur revenu. Par exemple, une famille se situant dans le 25e percentile de revenu ne dispose du pouvoir d’achat que pour accéder à 10 % des logements locatifs disponibles sur le marché. L’historique a montré que les familles se situant au revenu médian (ou au 50e percentile) tendent à atteindre la parité et peuvent s’offrir environ 50 % des logements locatifs disponibles sur le marché.  

Pour faire correspondre la taille des familles aux logements, nous avons appliqué comme norme d’occupation un maximum d’une chambre à coucher pour chaque personne et un minimum d’une chambre à coucher de moins que le maximum. Par conséquent, pour chaque taille de famille, un coût maximum de logement abordable est appliqué à deux tailles de logement différentes. Par exemple, pour une famille de deux personnes, les logements d’une chambre et de deux chambres à coucher répondent à notre norme d’occupation, et nous comptons le nombre de logements dans ces deux catégories qui se situent en dessous du coût maximum du logement abordable (30 % du revenu médian des familles économiques locataires de deux personnes).  

Dans un marché locatif concurrentiel, le loyer moyen du marché est généralement inférieur aux prix courants demandés. Cela s’explique par le fait que les locataires en place bénéficient d’un contrôle des loyers qui limite les augmentations annuelles. Puisque nous nous intéressons aux prix demandés pour les logements, nous pouvons exclure les logements occupés depuis longtemps par des locataires et nous pencher sur les ménages qui ont récemment déménagé. Bien que le recensement nous permette de circonscrire les ménages qui ont déménagé au cours de l’année écoulée, nous avons utilisé dans notre définition de l’abordabilité locative les ménages qui ont déménagé au cours des cinq dernières années afin d’augmenter la taille de l’échantillon.

Années couvertes : 2006, 2011, 2016, 2021

Données connexes : Totalisations personnalisées de Statistiques Canada

Propriétaire des données : Statistique Canada

Année de publication : 2023

Marché secondaire des logements en copropriété

Définition : Les logements en copropriété du marché secondaire sont présentés en pourcentage de l’ensemble du marché locatif dans une région géographique donnée. La mesure est établie en divisant le nombre de logements en copropriété loués par le nombre total de logements locatifs. Le nombre total de logements locatifs est estimé en divisant le nombre de ménages locataires relevé dans le recensement par le taux d’inoccupation (également estimé dans l’Enquête sur le marché locatif de la SCHL).

Les logements en copropriété du marché secondaire sont des logements privés mis en location au sein d’un ensemble immobilier en copropriété. Un immeuble en copropriété est un complexe résidentiel composé de logements en propriété individuelle et de parties communes et de terrains en propriété conjointe. Il comprend des logements achetés par des particuliers dans l’intention de les louer plutôt que de les occuper comme résidence. Les logements en copropriété mis en location sont considérés comme faisant partie du « marché secondaire », parce qu’ils ont été construits sans intention d’approvisionner le marché locatif, alors que c’est précisément ce qu’ils font.

Années couvertes : 2011, 2016, 2021

Données connexes : Profil du recensement de Statistique Canada

Propriétaire des données : Statistique Canada

Années de publication : 2011, 2016, 2021

Marché secondaire des logements hors copropriété

Définition : Les logements hors copropriété du marché secondaire sont présentés en pourcentage de l’ensemble du marché locatif dans chaque zone géographique. La mesure est établie en soustrayant le nombre de logements du marché primaire, le nombre de logements en copropriété du marché secondaire et le nombre de logements hors marché du nombre total estimé de logements locatifs et en divisant le résultat par le nombre total estimé de logements locatifs. Cette mesure ne peut être calculée que lorsque des données provenant d’au moins trois sources sont disponibles : le Profil du recensement de Statistique Canada, l’Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement et des données administratives municipales. Par conséquent, cette mesure ne peut être fournie que dans les régions suivantes : ville de Mississauga, ville de Toronto, région de Durham, région de Halton, ville de New Westminster, ville de Vancouver et agglomération de Montréal. Il est à noter que l’agglomération de Montréal ne peut être représentée qu’au niveau municipal en raison de la nature des données administratives municipales disponibles. 

Les logements hors copropriété du marché secondaire sont des logements privés mis en location qui ne font pas partie d’un immeuble construit à des fins locatives ou en copropriété. Les logements hors copropriété du marché secondaire sont généralement des sous-sols ou des appartements secondaires, des maisons à louer ou des unités dans de petits immeubles à logements multiples. Ces logements sont considérés comme faisant partie du « marché secondaire » parce qu’ils ont été construits sans intention d’approvisionner le marché locatif, alors que c’est précisément ce qu’ils font.

Années couvertes : 2011, 2016, 2021

Données connexes tirées de : Profil du recensement de Statistique Canada, Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, Apartment Building Registration de la ville de Toronto, Residential Directory of Buildings de la ville de Mississauga, Affordable Housing de la région de Durham, Non-Market Housing de la région de Halton, Toronto Community Housing Corporation Community Housing Data, Rental Buildings de la ville de New Westminster, Non-Market Housing de la ville de Vancouver et Logements sociaux et communautaires de l’agglomération de Montréal

Propriétaires des données : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, ville de Mississauga, RentSafeTO, région de Durham, région de Halton, ville de New Westminster, ville de Vancouver, ville de Montréal
Années de publication : Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, Profil du recensement de Statistique Canada : 2011, 2016, 2021; RentSafeTO, région de Durham, région de Halton, ville de New Westminster, ville de Vancouver, ville de Montréal : 2023; Toronto Community Housing Corporation : 2022; ville de Mississauga : 2017-2019.

Mesure de proximité

Définition : La mesure de proximité est basée sur la distance, pondérée par la population, des commodités et services avoisinants. Il s’agit d’une mesure composite calculée dans la base de données des mesures de proximité grâce à une collaboration entre Statistique Canada et la Société canadienne d’hypothèques et de logement. Elle tient compte de l’accès à une épicerie, à une pharmacie et à un arrêt de transport en commun à moins de 1 km à pied ; à une garderie, à une école primaire et à une bibliothèque à moins de 1,5 km à pied ; à un établissement de santé à moins de 3 km en voiture ; et à une source d’emploi à moins de 10 km en voiture.  Elle attribue à chaque îlot de diffusion une valeur faible, moyenne ou élevée. Un îlot de diffusion est catégorisé comme ayant une faible densité de commodités s’il n’a pas accès à tous ces services dans le rayon spécifié. On considère comme des quartiers à densité moyenne et élevée ceux qui ont accès à l’ensemble des huit services dans le rayon spécifié, la densité élevée étant attribuée aux zones dont la proximité de chacun des huit services se situe dans le tiers supérieur de la répartition de toutes les valeurs de proximité à travers le Canada.

Année couverte : 2021

Données connexes : Base de données des mesures de proximité de Statistique Canada 

Propriétaires des données : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement

Année de publication : 2023

Municipalité

Définition : Une municipalité est une région géographique représentant un gouvernement local tel que déterminé par la législation provinciale. Dans le cas où les provinces ont des municipalités de palier supérieur et de palier inférieur, les municipalités de palier inférieur sont indiquées.

Part de la variation régionale des unités du marché primaire

Définition : La part régionale dans la variation du parc du marché primaire est calculée en divisant le changement survenu au sein d’une région géographique au cours de l’année écoulée par la variation au sein de la plus vaste région au cours de la même période. Si une région particulière enregistre une perte nette de son parc du marché primaire d’une année à l’autre, cela se traduira par une part négative de la variation régionale des unités du marché primaire. Les régions comptant moins de 30 unités dans le marché primaire sont supprimées à des fins de fiabilité des données.

Années couvertes : municipalité : 2007-2022; zone de l’Enquête sur le marché locatif : 2012-2022: 2012-2022

Données connexes : Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement

Propriétaire des données : Société canadienne d’hypothèques et de logement

Années de publication : 2007-2023

Région de tri d’acheminement

Définition : Les régions de tri d’acheminement sont des représentations géographiques des régions correspondant aux trois premiers caractères d’un code postal. Étant donné que les codes postaux complets à six caractères ne peuvent pas être représentés comme des régions géographiques (ils définissent des itinéraires linéaires de livraison postale) et qu’ils sont auto-déclarés lors du recensement, les limites des régions de tri d’acheminement peuvent être très irrégulières et varier d’une année de recensement à l’autre. Une explication détaillée de la façon dont Statistique Canada établit les limites des régions de tri d’acheminement est disponible ici.

Secteur de recensement

Définition : Statistique Canada définit un secteur de recensement comme une région géographique située dans de grands centres urbains et dont la population se situe habituellement entre 2 500 et 8 000 personnes.

Taux d’inoccupation dans le marché primaire

Définition : Pourcentage estimé de tous les logements locatifs disponibles sur le marché primaire qui sont vacants ou inoccupés. Cette mesure provient de l’Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL). La SCHL considère qu’un logement est vacant s’il est physiquement inoccupé et disponible pour une location immédiate (au moment de l’enquête).

Années couvertes : 2006-2022

Données connexes : Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement

Propriétaire des données : Société canadienne d’hypothèques et de logement

Années de publication : 2006-2022

Unités du marché primaire

Définition : Les unités du marché primaire sont représentées en pourcentage de l’ensemble du marché locatif dans chaque région géographique. Ici, les unités du marché primaire sont incluses indépendamment du statut d’abordabilité. La mesure est établie en divisant le nombre d’unités du marché primaire estimé dans l’Enquête sur le marché locatif de la SCHL par le nombre total d’unités locatives. Le nombre total de logements est estimé en divisant le nombre de ménages locataires relevé dans le recensement par le taux d’inoccupation (également estimé dans l’Enquête sur le marché locatif de la SCHL). 

Années couvertes : municipalité : 2006, 2011, 2016, 2021; zone de l’Enquête sur le marché locatif : 2011, 2016, 2021.

Données connexes : Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, Profil du recensement de Statistique Canada

Propriétaires des données : Société canadienne d’hypothèques et de logement, Statistique Canada

Années de publication : 2007-2023

Unités hors marché

Définition : Les unités hors marché sont représentées en pourcentage de l’ensemble du marché locatif dans chaque région géographique. La mesure est établie en divisant le nombre de logements hors marché par le nombre total de logements locatifs par région, lui-même étant estimé en divisant le nombre de ménages locataires relevé dans le recensement par le taux d’inoccupation (également estimé dans l’Enquête sur le marché locatif de la SCHL).  

Les logements hors marché sont des logements privés mis en location dans des propriétés où les loyers sont fixés en dessous des taux du marché grâce à des subventions. Il s’agit par exemple de logements sociaux ou publics, de logements supervisés comprenant des unités autonomes, de logements dont le loyer est assujetti au revenu et d’autres logements auxquels une subvention est rattachée. 

Le dénombrement des logements hors marché dépend de la disponibilité des données administratives municipales, si bien que cette mesure n’est disponible que dans certaines régions. Il s’agit de la ville de Mississauga, de la ville de Toronto, de la région de Durham, de la région de Halton, de la ville de New Westminster, de la ville de Vancouver et de l’agglomération de Montréal. La plupart de ces sources ne fournissent que l’inventaire actuel des logements hors marché. Par conséquent, les estimations historiques du pourcentage de logements hors marché reposent sur l’hypothèse que le nombre de ceux-ci n’a pas fluctué de façon majeure.    

Pour des raisons de confidentialité, la Ville de Montréal a localisé des ensembles d’habitations hors marché, soit par aire de diffusion, soit par municipalité. Par conséquent, ces données ne peuvent être affichées qu’au niveau municipal. 

Années comprises : 2016, 2021 

Données connexes : Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, Profil du recensement de Statistique Canada, Logement sociaux et communautaires de la Ville de Montréal  

Propriétaires des données : Statistique Canada, Société canadienne d’hypothèques et de logement, Ville de Montréal 

Années de publication : Société canadienne d’hypothèques et de logement, Statistique Canada: 2007-2023; Ville de Montréal: 2023

Variation des unités du marché primaire

Définition : La variation des unités du marché primaire indique le changement dans le nombre d’unités du marché primaire par rapport à l’année précédente par région géographique; elle est exprimée en pourcentage. Les régions comptant moins de 30 unités dans le marché primaire sont supprimées pour assurer la fiabilité des données.

Années couvertes : municipalité : 2007-2022; zone de l’Enquête sur le marché locatif : 2012-2022

Données connexes : Enquête sur le marché locatif de la Société canadienne d’hypothèques et de logement, Profil du recensement de Statistique Canada

Propriétaires des données : Société canadienne d’hypothèques et de logement, Statistique Canada

Années de publication : 2007-2023

Zones de l’Enquête sur le marché locatif

Définition : Les zones de l’Enquête sur le marché locatif sont des régions géographiques que la Société canadienne d’hypothèques et de logement utilise pour communiquer les résultats de son Enquête annuelle sur le marché locatif. Ces zones sont plus grandes sur le plan géographique que les secteurs de recensement et plus petites qu’une municipalité.